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En raison de l’impact potentiellement angoissant des informations sur la crise du Covid-19, la rédaction précise que L’écho des Traboules est un journal satirique et humoristique. Toutes les informations ci-dessous sont donc inventées et ne sont en rien la réalité. Merci de votre compréhension et bonne lecture.
Yves n’en revient toujours pas de ne plus pouvoir aller au Boston se « jeter un godet » avec les copains dans une ambiance chaleureuse et fraternelle. Heureusement, il a fait des provisions d’alcool fort, qu’il a tenu à honorer vendredi lors de l’apéro lyonnais aux balcons, sur la fenêtre de sa cuisine donnant sur la place des Terreaux.
« Ne plus pouvoir faire un billard bourré à 1h du mat’ avec les potos après avoir maté les étudiantes en train de danser m’attristait au plus haut point. »
Yves, habitué du Boston
Complètement torché au Pastis, Yves s’est alors mis à insulter tous les objets se situant entre la cuisine et sa chambre, qu’il essayait de rejoindre à quatre pattes, ont rapporté ses deux colocs, sortis dans le couloir et témoins de la scène.
« D’habitude, Yves insulte les videurs lorsqu’il a un coup de trop dans le nez et qu’on l’a surpris en train d’essayer de mettre une main au cul des filles qui dansent, mais là, il n’avait personne à agonir d’injures. »
Loïc, un coloc d’Yves
Toujours d’après ses colocs, Yves s’est mis à insulter le sopalin « Tu vaux rien lààà, même pas le prix, le prix du rouleau de PQ pour lequel je me suis.. je me… suis battu à Lidl » puis la TV du salon « Mais kesss tu dis là toi ?? Tu dis rien ! T’es juste bonne à faire parler Manu kidi qu’c’est la guerrrre ! Alors tu fermes ta gueule passke t’ai pas allumée, pédale ! »
Les colocs d’Yves sont tout de même intervenus lorsqu’il s’est mis à pisser dans la poubelle en hurlant « Je nique les keuuufs moi ce soir ! Enculééés » et l’ont raccompagné dans sa chambre, non sans lui mettre une carte avec un faux numéro de téléphone d’une certaine Cindy entre les mains, afin qu’il se calme.

Manéo Tinquen aime sa ville de Lyon depuis qu’il y a posé ses valises, à sa naissance.
Il a vu sa ville passer du statut de vieille bourgeoise guindée à néo-hypster-twee et ne sait pas vraiment si la direction est la bonne.
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