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En raison de l’impact potentiellement angoissant des informations sur la crise du Covid-19, la rédaction précise que L’écho des Traboules est un journal satirique et humoristique. Toutes les informations ci-dessous sont donc inventées et ne sont en rien la réalité. Merci de votre compréhension et bonne lecture.
Rachid travaillait dans une société de service dans la tour Incity de la Part-Dieu avant de devoir être confiné chez lui comme la plupart des salariés français.
« J’étais content au début, car le boulot était vraiment difficile ces derniers temps, ça bossait super dur, l’agenda était surchargé. Ce confinement allait me permettre de lever le pied. »
Rachid, consultant en SSII
Sa famille lui a donné plusieurs rendez-vous sur Messenger, ses collègues sur Whatsapp et ses amis sur Skype. Rapidement Rachid a vu son agenda se remplir de ces rendez-vous et obligations amicales et familiales.
Voulant toutefois enfin lire ses livres qui traînaient depuis longtemps sur sa table de chevet, voir enfin cette liste de films d’auteurs que lui avait laissé un copain cinéfile, apprendre enfin la guitare, comme il se l’était promis depuis 8 ans, Rachid n’a pas vu venir un fait angoissant : son agenda s’est rempli encore plus vite qu’au boulot, même les weekends !
« Au bout de 4 jours, j’étais presque alcoolique à cause des 6 apéros Whatsapp par jour, je jouais de la guitare en lisant, puis je regardais des films en applaudissant le personnel soignant puis j’envoyais des vidéos à mes parents qui me demandaient 3 fois par jour si ça allait, tout en compilant des informations techniques sur le Covid-19, que je repartageais à la famille et aux amis. »
« Un soir, alors que je jouais à la fenêtre nothing else matter que je venais d’apprendre à la guitare, tout en buvant l’apéro, tout en donnant des nouvelles à ma tante, tout en regardant le 20h et 3 séries en même temps, je me suis senti mal. À un moment, le corps a dit stop. »
Rachid, au moment de son burn-out
Fort heureusement, à l’heure où nous écrivons cet article, Rachid a trouvé la parade : couper le Wifi. Il se repose désormais tranquillement dans son lit et jusqu’à nouvel ordre.

Manéo Tinquen aime sa ville de Lyon depuis qu’il y a posé ses valises, à sa naissance.
Il a vu sa ville passer du statut de vieille bourgeoise guindée à néo-hypster-twee et ne sait pas vraiment si la direction est la bonne.
Excellent!!! Merci pour ce moment de rire!