Jérôme est ainsi, chaque crise lui donne de vraies envies de réfléchir sur l’état du monde, sur les raisons profondes de tout ceci, en un mot, Jérôme a envie de philosophie.
Après les attentats de Charlie, il avait acheté « Paris est une fête« , comme bon nombre de français. Le livre avait trôné quelques mois sur sa table de nuit, sans qu’il n’ait vraiment le courage de le lire. « En même temps, je suis lyonnais… » rappelle-il. Mais lors des débuts de la crise du Covid-19, un sursaut de curiosité lui fait acheter « La peste ».
« Cette fois, je compte bien m’y mettre, avec le confinement, j’ai le temps ! En plus j’avais bien aimé « Les Justes » au lycée. Enfin les copains du lycée Ampère qui l’avaient lu en première, m’avaient dit qu’il avaient bien aimé. »
Jérôme, lecteur occasionnel
Mais douze jours après avoir reçu « La peste », la femme de Jérôme témoigne : « Disons que pour le moment, il est plutôt sur le haut de la pile, mais avec la mort d’Uderzo, trois albums d’Astérix sont venus par-dessus. Donc bon, je parie plus sur les BD. »
Jérôme promet qu’il s’y mettra, mais seulement lorsqu’il aura terminé Astérix chez les Goths.
Manéo Tinquen aime sa ville de Lyon depuis qu’il y a posé ses valises, à sa naissance.
Il a vu sa ville passer du statut de vieille bourgeoise guindée à néo-hypster-twee et ne sait pas vraiment si la direction est la bonne.
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