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En raison de l’impact potentiellement angoissant des informations sur la crise du Covid-19, la rédaction précise que L’écho des Traboules est un journal satirique et humoristique. Toutes les informations ci-dessous sont donc inventées et ne sont en rien la réalité. Merci de votre compréhension et bonne lecture.
Ludivine est nouvellement Chief Happiness Officer dans une entreprise de services à la personne. Depuis la crise du Covid-19, elle a mis les bouchée double « pour que la joie demeure » dans son entreprise, qui ne peut évidemment pas utiliser le télétravail.
« Je ne comprends pas, toutes les activités que j’avais proposées et qui permettaient à la fois de vivre ensemble, de travailler son empathie, son humanité, avaient jusque là très bien fonctionné. En particulier les apéros du jeudi, et même si les mauvaises langues vont le soulever, ce n’était pas seulement parce que la bière était à volonté. »
Ludivine, Chief Happiness Officer
« Lors de la crise du Covid-19, j’ai tout de suite pensé que nous aurions besoin d’encore plus faire appel à notre humanité profonde, ce qui nous relie, comme le toucher par exemple », précise la jeune femme.
« J’ai alors immédiatement mis en place le « Free Hug du vendredi » afin que les collaborateurs et les collaboratrices puissent échanger toutes ces choses qu’on ne se dit plus au quotidien et qui passent par le corps. » ajoute-t-elle, faisant référence à cette pratique née outre-Atlantique, qui engage des personnes qui ne se connaissent pas, à se prendre dans les bras pendant un moment sans rien dire.
À notre journaliste qui lui faisait remarquer que cela rentrait complètement en contradiction avec les gestes barrières pendant la crise sanitaire, Ludivine répondit alors la larme à l’oeil « mais ce qui compte, c’est l’amour, c’est l’équilibre émotionel, une société ne peut fonctionner sans ça… »
Après une dernière tentative de « hug » pour dire au revoir à notre journaliste, Ludivine prit alors la décision d’aller faire sa séance de réki-contact « afin de ramener un peu de paix dans ce monde en commençant par l’intérieur ».

Manéo Tinquen aime sa ville de Lyon depuis qu’il y a posé ses valises, à sa naissance.
Il a vu sa ville passer du statut de vieille bourgeoise guindée à néo-hypster-twee et ne sait pas vraiment si la direction est la bonne.
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