Covid-19 : Énervé, il appelle tous ses potes qui lui ont souhaité une "bonne année" au nouvel an.

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Gwenaël ne décolère pas. « Lors du passage à la nouvelle année, le 1er janvier 2020 à minuit, un nombre incalculable de potes m’a souhaité une « super bonne année 2020 », « et surtout la santé », jurant qu’ils étaient certains que cette année allait m’apporter paix, sérénité et bonheur, alors que je m’étais fait plaquer par ma copine quelques mois auparavant. »

Jusqu’au mois de mars, les astres semblaient pourtant alignés avec Gwenaël : « J’avais arrêté de pleurer tous les jours à cause de mon ex, j’allais changer d’appartement et quitter Givors pour habiter Lyon centre, j’avais même gagné 200 EUR à un jeu à gratter en allant chercher des clopes. » Mais alors qu’il pensait être sur une belle lancée, Gwenaël apprit comme tout le monde que la crise du Coronavirus arrivait.

« Comme tout le monde, je me suis confiné. Mais juste avant de me confiner, j’ai choppé le Covid-19 ! Moralité, je suis malade, j’ai le moral à zéro, j’ai envie d’appeler mon ex tout le temps, et je ne peux pas emménager à Lyon. Du coup, alors que j’étais en train de classer les photos de mon téléphone portable, je suis tombé sur les photos du nouvel an lors duquel tous mes potes m’avaient souhaité une bonne année 2020. Ca m’a véner’ grave. Je les ai tous appelé les uns après les autres afin de leur dire où ils pouvaient se la mettre, leur bonne année et surtout leur bonne santé. »

A notre reporter qui lui faisait demandait s’il pensait avoir encore beaucoup d’amis à la sortie du confinement, Gwenaël répondit, laconique, « Pas sûr, d’autant que certains m’ont en plus souhaité un « Bon anniversaire » sur les réseaux sociaux, parce que je suis né en avril. Ceux-là, je les ai rappelés une deuxième fois pour leur dire qu’ils pouvaient bien aller crever la bouche ouverte. Ouais, ça va être dur de se rabibocher avec ces cons. Encore plus avec ceux qui ont mis « Joyeuses Pâques » sur leur mur Facebook… »