C’est lors d’une visioconférence internationale des médecins de l’OMS et de l’équipe « Discovery » (qui teste actuellement plusieurs traitements contre le Covid-19 NDLR), que l’incident eu lieu. Deux médecins (un polonais et un allemand) ayant gardé le silence depuis le début de la visioconférence, demandèrent à prendre la parole sur le sujet « pratiques des citoyens européens lors du déconfinement ».
Après un petit moment d’observation, c’est le médecin allemand qui débutait : « Chers collègues, comme vous le savez, le professeur Raczynski et moi-même avons été nommés par la team Discov 2, pour observer la ville de Lyon comme un laboratoire du déconfinement et de ses pratiques. Nous aimerions partager avec vous quelques questionnements que nous n’arrivons pas à résoudre : notre observation s’est faite notamment dans les quartiers 3ème-Villeurbanne, de la métropole de Lyon. Il semblerait que dans ces quartiers, les gens portent majoritairement leur masque sous le menton. Nous aimerions donc savoir si à votre connaissance, il existerait une particularité locale qui ferait que les gens éternueraient et postillonneraient par le menton, étant donné que c’est là que les masques ont été le plus souvent positionnés par les habitants. Nous comprenons bien que la forme du masque s’adapte particulièrement au menton, mais nos données ne semblent pas confirmer que cela serait la raison principale de cette pratique. »
« Cher collègues », ajoutait le Pr. Raczynski, « ce positionnement sous le menton observé sur 30 à 40% des sujets de ce segment de population nous interroge : est-ce que cette particularité française est similaire à celle que nous avions précédemment observée pendant le confinement dans le quartier de la Croix-Rousse, où les rues étaient bondées dès qu’il faisait beau ? Cela voudrait définitivement dire que les français ont quelque chose en plus, qui les protégeraient mieux que d’autres du Covid-19 ? »
Devant les regards interloqués des autres savants présents, les médecins de l’OMS ont proposé que « Discovery » étudie de manière approfondie les anticorps de tous les habitants de la Métropole, afin de détecter ce qui les rendait uniques.

Manéo Tinquen aime sa ville de Lyon depuis qu’il y a posé ses valises, à sa naissance.
Il a vu sa ville passer du statut de vieille bourgeoise guindée à néo-hypster-twee et ne sait pas vraiment si la direction est la bonne.
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